Lire le texte de Roger Guignard : Refusons l’extradition de Roman Polanski!
Source de l'image Facebook groupe Free Polanski.
Nous Suissesses, Suisses, nous avons toujours combattu. Notre défaite héroïque de Marignan a fait naître une chanson. Nos miliciens ont défendu le Roi Louis XVI aux Tuileries, ce fut un massacre (10 août 1790) le lion de Lucerne le rappelle. Le général Jomini découvrit le passage de la Bérézina, 1000 soldats suisses retinrent les 40 000 soldats russes afin que les troupes napoléoniennes puissent passer en limitant le nombre de morts déjà trop élevés.
Notre statut de pays neutre, de pays stable, notre réputation nous a permis de nous construire, d'accueillir les grandes organisations internationales. Nous avons laissé les Alliés, les Résistants, communiqués dans les ambassades fermées ailleurs en Europe, un livre a été écrit à ce sujet, "la guerre a été gagnée en Suisse" par Pierre Accoce. aujourd'hui chroniqueur médical à l'Express. Malgré tout nous avons trois grosses taches qui salissent notre histoire : l'armée qui a tué des manifestants à Genève le 9 novembre 1936, la création du "J" pour les juifs et l'affaire des fonds en déshérence... Les divers Conseils Fédéraux ont su s'excuser et faire des enquêtes... Aussi, pour ne pas ajouter une nouvelle tache à notre histoire, il faut libérer Roman Polanski. Il ne faut pas écouter des gens comme Yann Moix pamphlétaire argumentant de manière le plus souvent imprécise voir injurieuse.
Il nous faut écouter notre raison et étudier le cas Polanski non pas selon la loi californienne mais selon les lois internationales. Polanski a été jugé une fois, il a été condamné, il a purgé une peine. Même si certains pensent qu'elle fut trop courte, elle a été infligée par un tribunal et elle a été payée. Aujourd'hui nous devons refuser à l'amiable l'extradition de Polanski. Il ne faut pas entacher notre Histoire alors que le Droit international permet de le relâcher comme le souligne notre ancienne Conseillère Fédérale Elizabeth Kopp. Nous avons donc deux choix : obéir à la Californie ou faire valoir le Droit international qui nous permet de libérer Roman Polanski.
La deuxième solution nous sera la plus profitable...
Notre statut de pays neutre, de pays stable, notre réputation nous a permis de nous construire, d'accueillir les grandes organisations internationales. Nous avons laissé les Alliés, les Résistants, communiqués dans les ambassades fermées ailleurs en Europe, un livre a été écrit à ce sujet, "la guerre a été gagnée en Suisse" par Pierre Accoce. aujourd'hui chroniqueur médical à l'Express. Malgré tout nous avons trois grosses taches qui salissent notre histoire : l'armée qui a tué des manifestants à Genève le 9 novembre 1936, la création du "J" pour les juifs et l'affaire des fonds en déshérence... Les divers Conseils Fédéraux ont su s'excuser et faire des enquêtes... Aussi, pour ne pas ajouter une nouvelle tache à notre histoire, il faut libérer Roman Polanski. Il ne faut pas écouter des gens comme Yann Moix pamphlétaire argumentant de manière le plus souvent imprécise voir injurieuse.
Il nous faut écouter notre raison et étudier le cas Polanski non pas selon la loi californienne mais selon les lois internationales. Polanski a été jugé une fois, il a été condamné, il a purgé une peine. Même si certains pensent qu'elle fut trop courte, elle a été infligée par un tribunal et elle a été payée. Aujourd'hui nous devons refuser à l'amiable l'extradition de Polanski. Il ne faut pas entacher notre Histoire alors que le Droit international permet de le relâcher comme le souligne notre ancienne Conseillère Fédérale Elizabeth Kopp. Nous avons donc deux choix : obéir à la Californie ou faire valoir le Droit international qui nous permet de libérer Roman Polanski.
La deuxième solution nous sera la plus profitable...